Si un Homme veut sentir son âme...

"Les hommes transformés aiment les femmes réalisées et non pas infantilisées, ils n'ont pas peur d'elles, ils s'en nourrissent visiblement comme d'un nectar.
Il faut dire à quel point le rayonnement d'une femme et son parcours d'authenticité vers elle-même touchent un homme et l'inspirent. 
Une autre face d'Eros, moins physique et plus spirituelle, se révèle.
Une femme entière, une femme reliée soulève un homme et lui permet de rejoindre en lui ce qu'on pourrait appeler le divin. 

Tel est bien le rôle de la shakti orientale :
donner accès, révéler le délice de l'existence. 
L'homme alors place le féminin volontairement au-dessus de lui-même pour qu'elle soit le canal de son inspiration. 
Dans un mouvement d'intériorisation il permet à son propre visage féminin intérieur de guider son masculin et, dans sa vie, il fera bientôt passer les valeurs d'humanité avant les valeurs de consommation et d'accumulation. 

Un va-et-vient entre l'extérieur et l'intérieur, entre la femme extérieure et la femme intérieure trace progressivement le sillon d'une nouvelle confiance en soi.
Plus les femmes avancent vers elles-mêmes, et plus les hommes les aiment.
Plus ils les regardent, et plus ils se laissent en quelque sorte pénétrer par elles.
Le processus s'inverse dans le domaine psychique. C'est le féminin de l'existence qui féconde les hommes et les transforme. 

La belle histoire, la plus belle histoire du monde se joue dans ces fécondations réciproques. 
Rien n'importe plus à un homme que de se laisser toucher de l'intérieur, de sentir son âme palpiter. 
La poésie des femmes, dans leurs gestes, leurs raffinements, leur comportement, leur écriture, redonne à l'homme le sens de l'origine et de la vie."

Paule Salomon 
Les hommes se transforment

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Commentaires: 4
  • #1

    1000i100 (jeudi, 10 mars 2016 22:51)

    Fort beau texte, chargé d'harmonie, de poésie, d'amour...
    Mais malheureusement aussi de sexisme.
    Ce qui me gène, ce n'est pas tant de catégoriser les hommes et les femmes comme ayant des chose différentes à s'apporter, ce qui me semble vrai de tout individu indépendamment de leur genre.
    Ce qui me gène, c'est que les tournures placent discrètement la femme comme n'existant qu'au travers de ses interaction avec l'homme :
    > Les hommes (transformés) aiment
    > les femmes réalisées et non pas infantilisées,
    même s'il est dit qu'elle ne sont pas infantilisé, elles sont grammaticalement passive, objet de l'amour des hommes, sans avoir elles à choisir d'aimer.
    > ils n'ont pas peur d'elles, ils s'en nourrissent visiblement comme d'un nectar.
    Idem, l'homme n'a pas peur, se nourrie, la femme est placé en objet, valorisé, mais qui n'a pas à accepter ou non le nectar dont l'homme se nourri.
    >Il faut dire à quel point le rayonnement d'une femme et son parcours d'authenticité vers elle-même touchent un homme et l'inspirent.
    Ici, homme n'est certe pas acteur, mais la femme non plus, ce sont des caractéristiques de la femme, qui touchent l'homme. Réthoriquement, l'un comme l'autre a à l'accepter, et donc subi l'impacte de ces caractéristique plutôt que de choisir d'y préter attention, ou de choisir d'en partager les bienfaits.

    > Une femme entière, une femme reliée soulève un homme
    Là, la femme est actrice, et l'homme est objet.
    > et lui permet de rejoindre en lui ce qu'on pourrait appeler le divin.
    Mais elle n'agit que pour "lui permettre"
    > Tel est bien le rôle de la shakti orientale : donner accès, révéler le délice de l'existence.
    La shakti n'a pas le choix, son rôle est...
    > L'homme alors place le féminin volontairement au-dessus de lui-même pour qu'elle soit le canal de son inspiration.
    Au dessus, certes, mais au choix volontaire de l'homme, le féminin n'a toujours pas son mot à dire.
    > il permet à son propre visage féminin intérieur de guider son masculin
    le masculin se laisse guider par le féminin... mais seulement parce-que l'homme le permet, le féminin reste donc soumit dans son espace de liberté (guider) au bon vouloir du masculin.
    > Plus les femmes avancent vers elles-mêmes, et plus les hommes les aiment.
    Ce que les femmes font, cela n'a de place que parce-que cela impacte les hommes ?
    > Plus ils les regardent, et plus ils se laissent en quelque sorte pénétrer par elles.
    L'homme regarde, mais... malgré la tournure, les femmes finissent par avoir un role actif, renforcé par la phrase suivante.
    > Le processus s'inverse dans le domaine psychique. C'est le féminin de l'existence qui féconde les hommes et les transforme.
    Ouf, il y en a un peu pour les femmes quand même. Merci !
    Mais très vite :
    > Rien n'importe plus à un homme que de se laisser toucher de l'intérieur, de sentir son âme palpiter.
    Même si c'est une injonction de ce qui importe aux hommes, on replace ce qui précède dans son utilité pour plaire aux hommes et non plus dans la liberté de la femme.
    Et l'on conclu sur :
    > La poésie des femmes, dans leurs gestes, leurs raffinements, leur comportement, leur écriture, redonne à l'homme le sens de l'origine et de la vie.
    Toutes ces vertus qui pourrais être simplement reconnue à leur détentrices sont ici utilitarisé, destiné à l'homme, comme si elle n'aurait d'intérêt qu'au travers de lui. Cependant, ce sont malgré tout des vertu féminines qui enseigne, qui agisse sur l'homme.

    Bref, de tout le texte, même si l'intéraction homme femme est implicite, cette phrase me semble être la seule que l'on peu lire en voyant la femme exister pour elle même, si on ne la lit pas comme l'accessoire de l'homme pour sa prise de confiance en lui :
    > Un va-et-vient entre l'extérieur et l'intérieur, entre la femme extérieure et la femme intérieure trace progressivement le sillon d'une nouvelle confiance en soi.

    Et voici la seule phrase qui parle de réciprocité :
    > La belle histoire, la plus belle histoire du monde se joue dans ces fécondations réciproques.

    Ce commentaire me semble mettre en lumière la très forte teinture sexiste du texte, mais n'enlève rien à son message d'amour, d'harmonie, de complémentarité raisonnante et rayonnante...
    Mais il me semblait utile d'apporté un autre type d'éveil, un regard critique sur le traitement de chaque genre, pour pouvoir apprécier le texte sans se laisser imprégner par les injonction de genre qu'il véhicule au passage.

    Merci de m'avoir fait découvrir ce texte et de m'avoir par la même, donné l'occasion de découvrir son auteure.

  • #2

    Steven (vendredi, 11 mars 2016 04:07)

    D'un regard d'un homme ce texte est beau. Freudien peut-être dans les termes d'infantilisation mais tout comme les textes de Freud, il faut pas le prendre au premier degré. Bonne journée

  • #3

    Mahatma (vendredi, 11 mars 2016 05:20)

    Et les hommes qui aiment les hommes?

  • #4

    Claudia (vendredi, 11 mars 2016 18:01)

    On pourrait dire simplement que c'est l'Amour qui transforme...
    Il y a des hommes dures, mais il y a aussi des femmes dures... Par peur probablement...
    Mais encore...
    Moi je n'y vois pas de sexisme dans ce texte...
    Je suis une femme, avec toutes les caractéristiques qu'on étiquette à une femme.. Et je suis fière de l'être !
    Je ne veux en aucun cas être un homme...
    Alors je leur laisse leurs caractéristiques d'hommes... Je les aime tellement tels qu'ils sont !!
    Hé oui ! Ils ont des caractéristiques que je n'ai pas et que je n'aurai jamais ! Ce sont des hommes !
    Hé oui ! Nous avons des caractéristiques qu'ils n'ont pas et qu'ils n'auront jamais ! Nous sommes des femmes !
    Heureusement nous avons été créé, semble t'il, pour nous compléter :-)
    La plus belle histoire du monde...
    C'est que chacun a sa place.